I | 2 4 |
Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. | |
II | 6 8 |
Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ; L'Érèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S'ils pouvaient [1847: il pouvait] au servage incliner leur fierté. | |
III | 10 |
Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ; | |
IV | 12 14 |
Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques, Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin, Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques. | |
(2e éd. - Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1861;
Gallica)
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